La réussite

éducative : un développement global

La réussite éducative

La persévérance et l’abandon scolaires sont des phénomènes complexes. Dès lors, pour les acteurs de la société désirant travailler de concert, il est bon de se doter de définitions communes pour aborder la persévérance scolaire et la réussite éducative.

Les déterminants de la persévérance scolaire et de la réussite éducative sont nombreux.  Leur influence varie considérablement d’un individu à l’autre. Ces déterminants sont de différents ordres, évoluent dans le temps et peuvent être liés à l’individu lui-même, aux milieux de vie dans lesquels il évolue (famille, service de garde, établissement scolaire, cercle social, travail, quartier et communauté locale, aux liens entre les différents milieux de vie ou, plus précisément à la concertation entre les acteurs pouvant influencer la réussite) à l’organisation des services (systèmes d’éducation, de santé, de services sociaux, etc.) ou encore au contexte global (économique, social et culturel, technologique et scientifique, politique et législatif, démographique).

 

PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE

Au Québec, la notion de persévérance scolaire (PS) est utilisée préférablement aux expressions décrochage scolaire et abandon scolaire afin de mettre l’accent sur la ténacité plutôt que sur l’échec. On l’associe également à la poursuite d’un programme d’études en vue d’obtenir la reconnaissance de ses acquis (diplôme, certificat, attestation d’études, passage au niveau suivant, etc.).

Ce concept de PS renvoie à l’idée du « maintien plus ou moins grand, au fil des années, des effectifs scolaires admis dans le système d’éducation ou engagés dans un cycle ou un programme d’études » (Legendre, 2005 : 1023). Il concerne donc l’ensemble des jeunes en formation, peu importe leur niveau d’études.

Selon le MEQ (2000), la persévérance scolaire intègre deux éléments :

  1. L’obtention d’un diplôme d’études secondaire;
  2. La fréquentation d’un établissement scolaire de personnes n’ayant pas obtenu ce diplôme.
 
Sources: Gaudreault, Michaël, et al. « Les facteurs territoriaux de persévérance et de réussite scolaires au Québec », Les Sciences de l’éducation – Pour l’Ère nouvelle, vol. 51, no. 3, 2018, pp. 37-60.
https://www.cairn.info/revue-les-sciences-de-l-education-pour-l-ere-nouvelle-2018-3-page-37.htm
https://www.uqar.ca/uqar/professeurs/education/gendron_martin/03-etat_de_la_situation_et_enjeux-pp.17-38-vf_jm.pdf

 

ABANDON OU DÉCROCHAGE?

Abandon scolaire

Interruption définitive ou temporaire des études avant l’obtention d’une reconnaissance des acquis (diplôme, certificat, attestation d’études, etc.) de la part d’une institution d’enseignement. Le terme abandon est utilisé à la fois pour le secondaire, le collégial et l’universitaire.

RÉUSSITE ÉDUCATIVE ET SES VARIANTS

Définie comme « une visée du développement global des jeunes : soit au niveau physique, intellectuel, affectif, social, moral (spirituel) ». Selon les systèmes ou les acteurs impliqués en éducation, on retrouve divers variants à la réussite éducative dont :

La réussite scolaire 

Est synonyme d’achèvement avec succès d’un parcours scolaire (atteinte d’objectifs d’apprentissage et maîtrise des savoirs). Les résultats scolaires et l’obtention d’une reconnaissance des acquis (diplôme, certificat, attestation d’études, etc.) sont des indicateurs de réussite scolaire qui soulignent le caractère mesurable de la réussite scolaire.

« Atteinte des objectifs d’apprentissage conduisant à l’achèvement d’un parcours scolaire donné, mesurable par les résultats scolaires, les compétences acquises et les diplômes obtenus au terme de ce cheminement » (Office québécois de la langue française, 2017).

On peut donc résumer que la réussite scolaire est lorsque l’élève complète avec succès son parcours scolaire.

La réussite éducative

Met l’accent sur la mission de l’école :  « dans le respect du principe de l’égalité des chances, d’instruire, de socialiser et de qualifier les élèves, tout en les rendant aptes à entreprendre et à réussir un parcours scolaire ».

La réussite éducative est donc beaucoup plus vaste que la réussite scolaire. Ce concept concerne à la fois l’instruction (intégration de savoirs académiques), la socialisation (acquisition de savoirs, valeurs, attitudes et comportements utiles au fonctionnement en société) et la qualification (préparation à l’insertion professionnelle). La réalisation de son plein potentiel et l’atteinte de buts personnels fixés par l’étudiant.e sont aussi des dimensions importantes de ce concept.

En résumé, la réussite éducative englobe ces quatre grandes composantes :

  1. Le développement global d’une personne : épanouissement dans toutes ses potentialités, dans plus d’une dimension;
  1. La réussite scolaire : intégration de savoirs académiques en vue d’une diplomation/qualification pour une participation au marché du travail;
  1. L’acquisition de valeurs et d’attitudes pour le vivre-ensemble : formation de personnes responsables, capables de vivre en société et d’y jouer un rôle actif pour contribuer à son développement;
  1. La responsabilité partagée : implication de l’école, de la famille, de la communauté et des différents types de réseaux afin que tous travaillent à favoriser la réussite éducative.
 
Sources:
POTVIN, P. et PINARD, R. (2012). Deux grandes approches au Québec en prévention du décrochage scolaire. Dans Les alliances éducatives pour lutter contre le décrochage scolaire. Berne, Peter Lang éditeur, p. 129-147. Loi sur l’instruction publique, article 36, mise à jour le 1er septembre 2020. Réunir Réussir, « Pour agir efficacement sur les déterminants de la persévérance scolaire et de la réussite éducative », document de référence, Montréal, 2013, p.9 Cadre de référence des Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec. www.crepas.qc.ca 69-quelques_definitions
 
La réussite éducative globale

Ce concept « peut inclure l’action de l’école, mais prend en compte le travail des autres instances, de la famille, des médias, du réseau associatif, de la communauté, des clubs sportifs, etc. »

Sources :
Cadre de référence, Les instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative, juin 2020.
 

PARCOURS SCOLAIRE 

Les parcours éducatifs sont définis comme une suite d’expériences ou d’événements éducatifs, et les parcours scolaires, comme une suite de situations éducatives réalisées dans le cadre de la formation formelle et du système scolaire. La différence entre les deux types de parcours tient à l’étendue des pratiques éducatives retenues dans l’analyse. Les parcours éducatifs intègrent l’ensemble des situations éducatives quel que soit le lieu ou le contexte où se déroulent les apprentissages. Les parcours scolaires ont lieu au sein du système scolaire.  Les parcours se distinguent des cheminements par la flexibilité qui caractérise l’articulation des différents moments de la scolarité d’un individu. En effet, un parcours n’inscrit pas dans une suite linéaire les situations éducatives.

 

CHEMINEMENT SCOLAIRE

Les cheminements sont définis comme les « étapes successives franchies tout au long de sa fréquentation du système scolaire » (Sylvain et al., 1985, p. 43) et comme le concept de cheminement est défini en fonction de la structure formelle du système scolaire, il est moins apte à rendre compte des scolarisations non linéaires.

 

DIPLOMATION

Taux de diplomation

Le taux de diplomation et de qualification par cohorte de nouveaux inscrits au secondaire est d’abord calculé 5 ans après l’inscription en 1re secondaire des élèves de la cohorte visée (ce qui correspond à 100 % des jeunes). Il s’agit de la durée normalement prévue des études secondaires à la formation générale des jeunes (FGJ). On calcule également l’indicateur respectivement 6 et 7 ans après l’inscription en 1re secondaire afin de considérer la diplomation et la qualification des élèves de la même cohorte une ou deux années après la durée normale des études secondaire. Le taux après 7 ans a notamment été retenu pour permettre de capter la diplomation et la qualification des élèves du secondaire avant l’âge de 20 ans.

http://www.education.gouv.qc.ca/references/indicateurs-et-statistiques/indicateurs/taux-de-diplomation-et-de-qualification-par-cohorte-de-nouveaux-inscrits-au-secondaire/

Taux de sorties sans diplôme ni qualification parmi les sortants en formation générale des jeunes

Cet indicateur représente la part des élèves du secondaire en formation générale des jeunes (FGJ) qui ont quitté le secondaire pour une année donnée, alors qu’ils n’avaient aucun diplôme ni qualification.

Les élèves identifiés comme sortants sans diplôme ni qualification sont ceux qui n’ont obtenu ni diplôme ni qualification lors de l’année d’observation et qui ne se sont pas inscrits l’année suivante en formation générale des jeunes (FGJ), en formation générale des adultes (FGA), en formation professionnelle ou au collégial.

Cet indicateur permet de considérer le taux de sorties sans diplôme ni qualification variable en fonction des caractéristiques sociodémographiques et scolaires des élèves, dont les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), les élèves issus de l’immigration, les élèves présentant un retard scolaire ou encore les élèves issus de milieux défavorisés. Il permet également aux centres de services scolaires et aux commissions scolaires de se comparer et d’effectuer leur reddition de comptes annuelle.

http://www.education.gouv.qc.ca/references/indicateurs-et-statistiques/indicateurs/taux-de-sorties-sans-diplome-ni-qualification-parmi-les-sortants-en-formation-generale-des-jeunes/

Première qualification

Nouveaux inscrits au secondaire (1re secondaire) ayant obtenu un premier diplôme ou une première qualification 5, 6 et 7 ans après leur entrée au secondaire.

 

Découvrez les 4 grandes familles des 18 déterminants de la persévérance scolaire. Ces déterminants qui ont été retenus, documentés et ont fait consensus auprès de chercheurs cherchant à réduire le décrochage scolaire.

On entend par facteur de protection tout facteur qui augmente la probabilité qu’un jeune persévère. À l’inverse, un facteur de risque désigne tout facteur qui diminue la probabilité qu’un jeune poursuive son parcours scolaire. Chaque déterminant comporte deux facettes sur lesquelles il est possible d’agir, soit en cherchant à en amoindrir la portée négative, soit en travaillant à faire apparaître ou accroître sa portée positive.

Facteurs familiaux

Fiche 1 – Valorisation de l’éducation et encadrement parental 

Facteurs personnels

Fiche 2 – Autocontrôle et conduites sociales et comportementales 

Fiche 3 – Association avec les pairs 

Fiche 4 – Alimentation et activités physiques 

Fiche 5 – Tabac-alcool-drogues

Fiche 6 – Conciliation études-travail 

Fiche 7 – Sentiment dépressif 

Fiche 8 – Estime de soi 

Fiche 9 – Rendement scolaire en lecture, écriture et mathématiques 

Fiche 10 – Motivation en engagement 

Fiche 11 – Aspirations scolaires et professionelles 


Facteurs scolaires

Fiche 12 – Relation maître-élèves 

Fiche 13 – Pratiques pédagogiques et éducatives 

Fiche 14 – Pratiques de gestion 

Fiche 15 – Soutien aux élèves en difficultés 

Fiche 16 – Climat scolaire 


Facteurs sociaux (communauté)

Fiche 17 – Quartier de résidence et voisinage 

Fiche 18 – Ressources du milieu

 

De nombreuses études démontrent que le décrochage a des effets néfastes, tant sur l’individu que sur la société.

Le décrochage scolaire

Des conséquences individuelles et collectives.

De nombreuses études démontrent que les individus qui quittent l’école avant d’avoir obtenu un diplôme ont plus de risques d’être confrontés à une variété de problèmes personnels, sociaux et économiques au cours de leur vie, tels des problèmes de santé physique et mentale, de consommation, de délinquance, de compréhension en littératie et numératie, d’écart de revenus, d’enjeux d’insertion professionnelle, de chômage, d’aide sociale, etc.

120 000 $

Un décrocheur représente un manque à gagner de 120 000$ pour l’état comparativement à un diplômé du secondaire. Ce chiffre inclut les coûts sociaux associés au décrochage.

500 000 $

On estime que les coûts sociaux pour toute une vie, reliés à un décrocheur, s’élèveraient à 500 000$.

1.9M $

Une cohorte de décrocheurs représenterait un coût de 1.9 milliard de dollars à l’état québécois (en termes de taxes, impôts non perçus et de coûts sociaux).

Le rapport Savoir pour pouvoir (2009) du Groupe D’action sur la persévérance et la réussite scolaire au Québec documente non seulement les coûts et les conséquences du décrochage scolaire, mais aussi de nombreuses initiatives inspirantes réalisées au Québec et ailleurs.

Les conséquences du décrochage scolaire

Au plan personnel

  • ↑ Isolement :  plus de risque d’isolement social, de dépression et de développer des problèmes de comportement.
  • ↓ Confiance : les décrocheurs accuseront souvent un manque de confiance en l’avenir, un manque de motivation, une baisse de leur estime de soi, un sentiment d’amertume envers autrui et un sentiment d’exclusion.
  • ↑ Difficultés à transmettre le goût des études à leurs enfants et, conséquemment, à les encourager à persévérer à l’école.
  • ↓ Longévité avec une espérance de vie réduite d’entre sept et neuf ans.

Au plan social

  • ↓ Implication citoyenne en participant moins à la vie d’une société (moins d’engagements sociaux et politiques).
  • ↑ Risques de faire partie de la population carcérale au cours de leur vie et ce, jusqu’à trois fois plus.
  • ↑ Décrochage. Les jeunes dont les parents ont abandonné l’école seront plus à risque de décrocher à leur tour.

        FAIT ! Seulement 52 % des décrocheurs exercent leur droit de vote, vs 67 % chez ceux qui ont leur diplôme d’études secondaires

Au plan économique

  • ↓ Riches avec un revenu annuel moyen de 7 000$ inférieur à celui des jeunes ayant obtenu leur diplôme.
  • ↑ Chômage. Ils seront deux fois plus à risque de connaître des épisodes de chômage.

Pour la société

  • ↓ Développement : Ils peuvent ralentir le développement d’une région par une difficulté à recruter une main-d’œuvre qualifiée et compétente pour les entreprises.  Selon Pierre Fortin, professeur d’économie à l’UQAM, l’obtention d’un diplôme qualifiant (diplôme d’études secondaires ou professionnelles) a un double impact économique, soit une augmentation de 10 % du taux d’emploi et de     15 % du salaire. En somme, l’obtention d’un diplôme qualifiant procure à l’État une plus grande part de revenus fiscaux qui financeront les services publics.
  •  

La typologie des décrocheurs

Les inadaptés

40 %

• Ils se distinguent par leurs échecs scolaires.
• Ils présentent des problèmes de comportement.
• Ils ont des habitudes de vie néfastes
• Ils proviennent d’un milieu familial difficile.

Les désengagés

10 %

• Ils ne présentent aucun problème de comportement.
• Leurs résultats sont dans la moyenne.
• Ils se disent désengagés par rapport à leur scolarisation.

Les discrets

40 %

• Ils proviennent de milieux socioéconomiques plutôt défavorisés.
• Ils aiment l’école.
• Ils se disent pas engagées dans leur scolarisation.
• Ils ne présentent aucun problème de comportement.
• Leur rendement scolaire est cependant faible.

Les sous-performants

10 %

• Ils sont désengagés.
• Ils sont en situation d’échec à l’école.
• Ils ne présentent aucun problème de comportement.

En 1997, les chercheurs en psychoéducation Michel Janosz et Marc Le Blanc ont établi une typologie des décrocheurs potentiels, comptant quatre types de décrocheurs.

10 %

Les désengagés

Résultats scolaires dans la moyenne
Peu de motivation ou d’intérêt pour l’école
Aspirations scolaires faibles
Peu de problèmes de comportement

40 %

Les discrets

Faibles résultats scolaires
Engagés envers l’école
Aucun ou peu de problèmes de comportement

40 %

Les inadaptés

Faibles résultats scolaires, en situation d’échec
Faible niveau d’engagement à l’école
Niveau élevé de problèmes de comportement

10 %

Les sous-performants

Faibles résultats scolaires, en situation d’échec
Peu engagés envers l’école
Aucun ou peu de problèmes de comportement

Source:
Janosz, M. et coll. (2006). La typologie des décrocheurs potentiels : dépistage et interventions différentielles pour prévenir le décrochage scolaire. PrésentationPowerPoint d’Isabelle Archambault de l’équipe de recherche de Michel Janosz,Groupe de recherche sur les environnements scolaires, Université de Montréal, 36 p.

Les Laurentides en bref
Située au Nord de Montréal et voisine des régions de Lanaudière et de l’Outaouais, la grande région des Laurentides se caractérise notamment par ses montagnes longeant des milliers de kilomètres et par ses vastes forêts où plusieurs attraits sont destinés au tourisme.

Elle se divise en 8 MRC : Antoine-Labelle, Argenteuil, Deux-Montagnes, La Rivière-du-Nord, Les Laurentides, Les Pays-D’en-Haut, Mirabel et Thérèse-De Blainville, et possède 4 centres de services scolaires ainsi qu’une commission scolaire.

Puisque la réussite éducative se réfère au développement global d’une personne, c’est-à-dire dans toutes ses potentialités, elle est une responsabilité partagée où l’école, la famille et la communauté travaillent ensemble pour atteindre ces objectifs.

Contribuer à la persévérance scolaire d’un jeune

Qui peut s’impliquer ?

Comment peut-on s’impliquer ?

  • Accumuler les petites victoires;
  • Reconnaître leurs forces;
  • Adopter de saines habitudes de vie;
  • Demander de l’aide au besoin;
  • Rêver leur avenir;
  • Reconnaître que leur réussite leur appartient.

  • Donner le goût de lire et d’apprendre à leurs enfants;
  • Leur fournir soutien et encadrement;
  • Les aider à se projeter dans l’avenir;
  • S’engager dans la vie scolaire de leurs enfants;
  • Valoriser l’éducation et l’obtention d’un diplôme;
  • Favoriser l’autonomie, sans relâcher la supervision parentale.

  • Connaître les forces et les défis de leurs élèves;
  • Les amener à avoir des buts et leur faire découvrir de nouvelles passions;
  • Combler les retards d’apprentissage et dépister les élèves à risque de décrochage;
  • Leur démontrer l’utilité des choses apprises;
  • Développer la qualité des relations enseignant-élève;
  • Travailler avec l’élève et ses parents pour favoriser sa réussite.

  • Connaître les caractéristiques sociodémographiques de leur milieu;
  • Rehausser le sentiment d’appartenance des jeunes à l’école;
  • Fournir des services spécialisés en fonction des besoins des jeunes;
  • Favoriser l’engagement des familles et de la communauté dans la vie scolaire;
  • Se montrer ouvertes aux projets favorisant la persévérance scolaire.
  • Encourager les parents à soutenir et à accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire;

  • Être à l’écoute des familles et des jeunes, et les référer, s’il y a lieu, aux ressources du milieu qui peuvent les aider;
  • Valoriser les parents dans ce qu’ils font de bien pour éduquer leurs enfants;
  • Se montrer ouverts ou élaborer des projets de collaboration école-famille-communauté;
  • Encourager les jeunes à persévérer à l’école, les féliciter pour leurs efforts et souligner leurs petites et grandes réussites;
  • Participer activement aux rencontres des tables de concertation locales.

  • Offrir des activités d’éveil à la lecture et à l’écriture dans la programmation régulière de la bibliothèque municipale;
  • Informer les familles sur les enjeux liés au décrochage scolaire et à la diplomation en publiant des chroniques offertes par les IRC et disponibles sur ce site;
  • S’afficher comme employeur de choix pour les étudiants;
  • Encourager la persévérance scolaire et la réussite éducative des jeunes de leur municipalité en prenant part aux Journées de la persévérance scolaire;
  • Participer aux Tables et comités touchant les enjeux de persévérance scolaire et de réussite éducative.

  • Accueillir des stagiaires (journée, session, programme de formation axée sur l’emploi, etc.);
  • Faciliter et prioriser la conciliation études-travail de leurs employés étudiants;
  • Élaborer un projet entrepreneurial en collaboration avec une école ou un organisme communautaire (p. ex. café étudiant);
  • Commanditer des concours d’art, d’écriture, de mathématiques, de lecture, etc.;
  • Contribuer aux programmes parascolaires des écoles;
  • Organiser des visites de leur entreprise;
  • Participer à des journées thématiques, donner des conférences ou faire des témoignages sur les métiers et le monde du travail;

Qui peut contribuer à la persévérance scolaire d’un jeune?

Sa famille

Son enseignante

Les professionnels à l’école
(infirmière, travailleuse sociale, technicien en loisir)

Son employeur

Ses amis

La municipalité
par l’aménagement du milieu

Le milieu de la santé
par la disponibilité et la qualité des services

Les entreprises locales
par leur implication dans leur milieu

Le milieu scolaire
par l’accès aux écoles et la qualité de celles-ci

Le milieu communautaire
par les services offerts

En 1997, les chercheurs en psychoéducation Michel Janosz et Marc Le Blanc ont établi une typologie des décrocheurs potentiels, comptant quatre types de décrocheurs.

Inadaptés:

  • Faibles résultats scolaires, en situation d’échec
  • Faible niveau d’engagement à l’école
  • Niveau élevé de problèmes de comportement

Désengagés

  • Résultats scolaires dans la moyenne
  • Peu de motivation ni d’intérêt pour l’école
  • Aspirations scolaires faibles
  • Peu de problèmes de comportement

Discrets

  • Faibles résultats scolaires
  • Engagés envers l’école
  • Aucun ou peu de problèmes de comportement

Sous-performants

  • Faibles résultats scolaires, citation d’échec
  • Peu engagés envers l’école
  • Aucun ou peu de problèmes de comportement

 

Source: Janosz, M. et coll. (2006). La typologie des décrocheurs potentiels : dépistage et interventions différentielles pour prévenir le décrochage scolaire. PrésentationPowerPoint d’Isabelle Archambault de l’équipe de recherche de Michel Janosz,Groupe de recherche sur les environnements scolaires, Université de Montréal, 36 p.